Le Festival Hopeteen se déplace dans toute la France pour proposer aux jeunes des soirées d’évangélisation, où ils se retrouvent pour louer Dieu, prier ensemble et échanger. Samedi 18 novembre, ils étaient mille jeunes à se réunir au sein de l’église Saint-Augustin de Paris. Frère Benjamin Dewitte, salésien de Don Bosco, y a témoigné. Il revient sur cette soirée rythmée par la prière et la joie.
DBA : Vous étiez le samedi 18 novembre à l’église Saint-Augustin de Paris pour une soirée de louange Hopeteen. En quoi consiste cet événement ?
Frère Benjamin : L’événement débute dans l’après-midi, généralement avec un goûter, et se termine vers 22h30. À Saint-Augustin, nous avons commencé par un temps de louange, puis ensuite de témoignages -c’est moi qui témoignait cette fois-ci- et la messe a été célébrée. J’ai été invité à prêcher pendant la messe.
Il y a eu bien entendu le dîner pizza et cookies pour les mille adolescents présents, ainsi que pour les grands jeunes qui les encadrent… Cela fait un paquet de monde à nourrir ! Incroyable mais vrai, les organisateurs ont réussi à nourrir une telle foule, comme lors de la multiplication des pains sauf que là il s’agissait de la multiplication des pizzas !
Ensuite, la soirée s’est déroulée avec un concert du groupe de pop chrétien Hopen.
Hopeteen est né de la volonté de familles qui voulaient créer un rassemblement de foi pour les jeunes. Hopeteen s’adresse aux ados, notamment aux collégiens, en partant du principe qu’il y a parfois plus de propositions pour les lycéens et les enfants, et parfois moins pour les collégiens. L’idée est de se retrouver autour de la convivialité, la joie, l’enseignement de l’Evangile et la prière.
DBA : Lors de ce festival, mais aussi chaque jour au collège Don Bosco de Giel ou sur les réseaux sociaux, comment parlez-vous aux jeunes du Christ ?
Frère Benjamin : Il y a un vrai intérêt pour la foi, pour Dieu. Je pense qu’il y a une recrudescence, et ce n’est que le début d’une nouvelle ère où des jeunes et des moins jeunes vont se tourner intuitivement vers Dieu, à mesure que le monde devient plus sombre… La recherche de lumière va se faire plus intense.
Ce qui est intéressant, notamment à Hopeteen, c’est que les jeunes ne se rassemblent pas seulement pour la joie ou le concert : il y a une vraie intériorité. Tout cela passe par l’animation, sur savoir faire rentrer tant de jeunes dans l’intériorité. A Hopeteen, ils y arrivent très bien. Même chez les jeunes éloignés de la foi, il y a une vraie ouverture et un vrai besoin de se rapprocher de Dieu.
Je ne suis pas sûr qu’il faille beaucoup parler du Christ, mais plutôt placer les jeunes devant Lui. C’est ma méthode, et celle de Don Bosco ! Partout où je vais, je commence par l’Adoration. Le Christ, au début de sa vie publique, a agi, a été présent, il était là. Être à son contact peut transformer la vie. Je pense que quand on met les jeunes en présence du Saint Sacrement, il se passe beaucoup de choses, et le Christ travaille leurs cœurs ! Il faut convier les jeunes à se retrouver devant Lui.
DBA : Quel est votre plus beau souvenir de ce festival Hopeteen ?
Frère Benjamin : Je crois que ce qui m’a le plus marqué – et je suis loin d’être le seul – c’est la profondeur du silence dans lequel rentent mille jeunes, alors que quelques minutes avant, ils dansaient sur les chants du groupe Hopen. Quand je suis rentré avec le Saint Sacrement, le silence et l’intériorité se sont fait. Il se passe quelque chose, et tout le monde le sait : un regard du Christ a été posé sur nos âmes.