Les chefs d’établissements du réseau scolaire Don Bosco réunis : « Vous êtes aujourd’hui l’incarnation du charisme salésien »

En ce début du mois d’octobre, les chefs d’établissements du réseau scolaire Don Bosco (environ 40 000 élèves, en France, Belgique, Maroc et Tunisie) se sont réunis pour leur séminaire annuel… en terre salésienne (au sens de saint François de Sales). Ils sont passés par Annecy, Thonon-les-Bains et Chambéry.

Comme chaque année, ce séminaire de rentrée a été l’occasion de travailler certains dossiers préparés par l’équipe de tutelle (formation, solidarité, gouvernance, international), mais aussi de découvrir les œuvres salésiennes toutes proches.
L’ECT (Enseignement catholique de Thonon-les-Bains), d’abord. Trois établissements, dont un (Jeanne-d’Arc) sous tutelle salésienne de Don Bosco qui accueille 3 900 élèves. Puis Chambéry et notre maison salésienne, la Fondation du Bocage.

Les directrices et directeurs de Thonon.

Ce fut aussi un pèlerinage sur les pas de saint François de Sales (grâce notamment à l’accompagnement de sœur Anne-Marie Baud, salésienne de Don Bosco, grande spécialiste du saint de Savoie) et de découverte de Camille Costa de Beauregard, fondateur du Bocage, et qui sera béatifié en mai 2025.

Des saints inspirants
« Nous avons été un peuple itinérant, a conclu sœur Marie-Agnès Chetcuti, provinciale des salésiennes de Don Bosco. On s’est enrichi de l’expérience de chaque maison et de la sainteté de chaque maison, Camille Costa et François de Sales. Cette sainteté nous inspire dans la mission que nous portons. Chacun et chacun de nous a pu cueillir une petite fleur, quelque chose qui est venu toucher notre cœur et qui peut être une source d’inspiration dans notre mission, dans un dynamisme intérieur. »

La joie
« Quand je vous regarde, je vois à la fois les responsabilités, les soucis que vous devez avoir, les difficultés, les problèmes, a ensuite souligné le père Daniel Federspiel, provincial des salésiens de Don Bosco, en regardant les chefs d’établissement réunis. Mais je vois aussi sur vos visages de la joie, la joie de vous retrouver, la joie de la mission. »

Accueil au Bocage par Éric Micod, gérant de l’exploitation pédagogique.

Pas des musées
Et d’ajouter : « Nous n’avons pas visité des musées, nous avons fait le tour d’œuvres vivantes, avec des adultes, que nous avons croisés, mais aussi et surtout avec des jeunes, souriants, satisfaits, qui étaient curieux de voir que vous veniez les visiter, qu’ils ont de l’importance à nos yeux. Vous êtes aujourd’hui l’incarnation du charisme salésien (…) Nous avons un trésor. Ce trésor, il n’est pas pour nous, il est à partager ! »

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