Il n’y avait pas eu d’édition 2024 en raison du grand pélé de la famille salésienne à Turin : le rassemblement plus spécifiquement destiné aux jeunes professionnels, jeunes adultes et familles était de retour la semaine dernière. Au cœur du village-vacances AEC Les Becchi, à Samoëns, cinq jours de fête, de fraternité, de foi.
Au départ du Boscathlon, la course d’orientation.
260 : c’est le nombre de participants issus de différents établissements scolaires salésiens (Marseille Sévigné, Bailleul Immaculée Conception, Toulon Bon Accueil, Giel Don Bosco, Caen Lemonnier…), de paroisses salésiennes (Lille, Liège, Paris, Lyon), mais aussi simples amis de Don Bosco. Plusieurs participants « débarquaient » à l’invitation d’un ami ou d’un parent et découvraient la famille salésienne. A noter aussi la participation massive des paroissiens de Saint-Jean-Bosco, le sanctuaire national situé dans le 20e arrondissement de Paris.
Des témoins internationaux : comme toujours, trois « grands témoins » ont partagé leur vie, leurs expériences, leurs convictions. Curiosité de cette année : aucun Français parmi eux. Les participants ont découvert les témoignages d’un Belge, d’une Algérienne et d’un Colombien.
Parmi eux, le père Xavier Ernst, nouveau provincial des salésiens de Don Bosco, qui est revenu sur son enfance, sa vocation, a rendu hommage à sa sœur Magali, a témoigné de l’expérience vécue plusieurs années de suite à Faucon, le lieu d’accueil fondé par Guy Gilbert, le curé des loubards, dans le midi. Il a aussi témoigné de son amour pour le sport, lui, l’ancien aumônier du village olympique de Paris 2024 et champion de France cycliste du clergé. « Il y a un parallèle à faire entre foi et vélo. La foi, ça s’entretient, c’est comme le sport. »
Un témoignage empreint d’humilité, citant saint François de Sales (« Ne parle de Dieu que si on t’interroge, mais vis de façon à ce que l’on t’interroge« ) et évoquant sa mission de provincial, qu’il veut vivre en équipe (« Nous avons en 2025 tous ensemble des défis tout aussi importants que ceux que Don Bosco a dû affronter, même s’ils sont différents » ).
Octavio Bermeo Valencia, pasteur, ancien membre du cartel de Cali.
Nous reviendrons sur les autres témoignages bientôt.
Un coucou d’Aymeric Le Renard : le navigateur, skipper du voilier Don Bosco, s’est adressé aux participants via un message vidéo enregistré 48 heures avant depuis La Palma (Canaries), juste avant le départ de la deuxième étape, direction la Guadeloupe.
Un merci de Gwenaëlle : autre vidéo diffusée, le clip de Gwenaëlle « Le Seigneur est mon berger« . La jeune chanteuse normande a enchanté les participants durant les cinq jours par sa voix. Elle a évoqué son projet de mini-album. Une aventure musicale qu’elle a proposé d’accompagner financièrement, grâce à la Fondation Don Bosco.
Quatre mots du soir : qui dit veillée salésienne dit forcément un mot du soir avant de partir se coucher. Ce rituel pratiqué par maman Marguerite à ses enfants, dont le petit Jean Bosco, où elle les invitait à réfléchir, le soir, sur les faits et gestes de leur journée, fut ensuite repris par Don Bosco avec ses jeunes et fait partie intégrante de la pédagogie salésienne. Se sont succédés à l’exercice, les quatre soirs, sœur Anne Orcel, salésienne, communauté de Lille ; le frère Nicolas Schreiber, salésien, communauté de Liège ; Emilie, Alice et Anne-Lise, trois sœurs originaires de Paris ; et Mats Hovelaque, de Bruxelles, qui part dans les prochains jours en Tunisie en volontariat salésien (VIDES).
La mobilisation des jeunes : la modération des témoignages assurée par Clémence et Louis, l’orchestre et toute l’animation musicale confiés à Hugo et Gwenaëlle, les annonces de la « vie quotidienne » remarquablement gérées par Timothée et Raphaël, la coordination des animateurs et la veillée des talents assurées par Mélanie, Stéphanie et Romane, le fil rouge du spectacle réalisé par Marine et Raphaël, des laudes animées par Julie, Jeanne, Marjorie… et plein d’autres missions ! Les moins de 30 ans ont pris une part très active dans l‘animation de ces cinq journées. La relève est là !