Maman Marguerite : salésiens et salésiennes de Farnières évoquent dans un film la mère de Don Bosco, « modèle pour aujourd’hui »

Derrière chaque grand saint… il y a une « grande » maman. C’est fort de cette conviction que la chaîne de télévision KTO a diffusé un documentaire réalisé par Armand Isnard, intitulé « Rendons grâce à leurs mères ».

Le film de 52 minutes évoque la figure de Marie Beluze, mère de Jean-Marie Vianney, ou encore de sainte Monique, maman de saint Augustin. Mais Armand Isnard a aussi voulu présenter une figure bien connue dans la famile salésienne : Maman Marguerite, la maman de Jean Bosco, dévouée jusqu’à sa mort à l’œuvre de son fils (à voir dans la vidéo, à partir de la 38e minute, très exactement à 38’06).

Deux jours d’interview

Pour cela, le journaliste s’est rendu en Belgique, à la rencontre des communautés salésiennes du Domaine de Farnières (près de Vielsalm). « Il est venu deux jours, en mars, pour les interviews », explique le père Jean-François Meurs, par ailleurs journaliste lui-même pour notre revue et notre site « Don Bosco Aujourd’hui ». Malheureusement (nous sommes dans l’Ardenne belge), il pleuvait ces jours-là. « La vidéaste est donc revenue 15 jours plus tard pour des prises de vue extérieures ». Des images magnifiques d’un lieu tout aussi magnifique, notamment aériennes.

« Souvent quand je parle de Don Bosco, je parle de sa maman », explique sœur Joëlle Drouin. « Maman Marguerite, c’est une personnalité, ajoute le père Rudy Hainaux, supérieur de la communauté de Farnières. Ce n’était pas simplement la petite main qui reprisait les chaussettes ou qui faisait le potage, c’était une femme qui avait une parole qui a marqué Don Bosco, je crois que si Don Bosco a eu le parcours qu’il a eu, c’est aussi par l’éducation qu’il a reçue ».

Dès son plus âge, Jean  Bosco et ses frères ont prié avec leur maman, récitant les prières et le chapelet. « Don Bosco a peu connu son père, explique le père Guy Dermond. Il avait deux ans quand son papa est décédé. Il n’y a que maman Marguerite qui est restée, en fait ».

« Une attention bienveillante »

Et d’évoquer cette femme plus en profondeur : « Elle ne se mettait jamais en avant, elle était comme cela, spontanément, au service (…) Maman Marguerite, c’est une attention bienveillante de tous les instants, une écoute attentive de tous les instants. Cette Maman Marguerite nous rejoint dans notre monde d’aujourd’hui, elle peut être un modèle », ajoute le père Guy.

« Un don qui va au bout du chemin commencé »

Au terme des dix minutes consacrées à cette « madre » italienne, vous serez forcément convaincus : derrière ce grand saint que fut Jean Bosco, il y avait une grande femme, Marguerite Occhiena Bosco.

Ce que résume fort bien le père Rudy Hainaux : « On en a gardé une trace car il y a eu Jean Bosco derrière. Mais s’il n’y avait pas eu Don Bosco derrière, elle pourrait être une figure de sainteté, même sans Don Bosco. Elle nous a laissé un message d’un don qui ne bouleverse peut-être pas les choses mais qui va au bout du chemin commencé ».

Benoit Deseure

Pour aller plus loin :

Le portrait de Maman Marguerite, mère de Don Bosco, sur don-bosco.net

Dix choses à savoir sur Maman Marguerite, sur ANS Don Bosco