En ce week-end de l’Ascension, les salésiens coopérateurs de France vivent plusieurs temps forts : une retraite nationale à Pradines (Loire), trois promesses de coopérateurs du centre de Saint-Cyr-sur-Mer, deux autres à Argenteuil. D’autres s’annoncent à Nice, à Lyon… Et de nombreux adultes cheminent autour de cette vocation de laïcs engagés à la suite de Don Bosco.
Salésiens coopérateurs, vous connaissez ? Il s’agit d’hommes et de femmes, mariés ou célibataires, qui décident de vivre en disciples de Don Bosco. « Être salésienne coopératrice, salésien coopérateur de Don Bosco, n’est pas appartenir à un mouvement en plus, mais être conscient de vivre un style de vie qui colore toutes les actions du quotidien et qui s’affine tous les jours ! », entend-on parfois.
En cette année 2023, c’est une vraie effervescence qui se vit dans le mouvement. Il y avait eu, fin janvier, à Giel (Normandie), les promesses de François Duchemin et Jean-Pierre Leprevost, suivies, en février, par la promesse de Brigitte Vierendeels, attachée au centre de Bruxelles-Ganshoren, le 18 février.
Le dimanche 16 avril, l’église Saint-Jean Bosco de Paris a vécu un moment exceptionnel : la dernière promesse prononcée ici l’avait été il y a plus de 11 ans ! Ce jour-là, c’est une jeune femme, Sarah Keren, qui a prononcé ce « oui ». Représentant le conseil provincial des coopérateurs, Annick Richard a expliqué : « Qu’est-ce que tout cela veut dire ? C’est un engagement devant Dieu, la famille salésienne et la communauté paroissiale et une demande officielle d’entrée dans la famille salésienne. Nous, salésiens coopérateurs, nous ne sommes pas des religieux, nous ne prononçons pas de vœux, nous sommes des chrétiens qui avons à cœur de suivre le Christ à la manière de Don Bosco, avec une attention particulière pour les jeunes, les petits et les pauvres. »
Sarah a pris la parole, pour offrir son témoignage à l’assemblée : une enfance à Kinshasa entourée par une mère très croyante qui lui a transmis la foi catholique mais aussi un père trop absent ; la mort de ce dernier au moment de l’adolescence et une forme de colère contre Dieu ; l’éloignement d’avec l’Église et la messe du dimanche. Et puis finalement, grâce à sa mère, patiente, un retour vers Dieu, qui l’a menée jusqu’au Maroc pour suivre des études de droit canonique. « Là, j’ai rencontré l’archevêque de Rabat, Mgr Cristobal Lopez Romero, un salésien qui m’a accompagné et m’a fait rencontrer la famille salésienne ». « Rien n’est impossible à Dieu », lança-t-elle.
Reine, Antoine, Elisabeth, Stéphanie, Mélanie, Céline
Et dans un mois, le 24 juin, à Nice, ce sera au tour de Céline Spatola, bien connue au sein de notre œuvre salésienne niçoise.
A Montpellier
Force vivante et grand défi
« Les Salésiens Coopérateurs sont une force vivante dans le monde et je suis reconnaissant pour votre vocation et pour ce que vous êtes au sein de la Famille salésienne« , avait dit le recteur majeur des Salésiens, et dixième successeur de Jean Bosco, le Père Angel Fernández Artime, en Espagne, devant une assemblée de coopérateurs, il y a quelques semaines, avant d’ajouter : « Les Salésiens Coopérateurs doivent être visibles. Vous n’êtes pas une force vivante dans l’Église et dans la Famille salésienne pour rester dans les sacristies. C’est le grand défi. »
En France, actuellement, près de 20 personnes cheminent, notamment accompagnées par le frère Sébastien Robert, économe provincial.