A Turin, 80 salariés du Valdocco (de France) aux sources de la pédagogie salésienne

Bientôt 30 ans ! Fondé en 1995 à Argenteuil, le Valdocco s’est déployé (il est désormais présent dans 7 grandes villes de France) et enrichi depuis bientôt trois décennies et vient de vivre, les 6 et 7 novembre, ses premières Journées nationales, à Turin. Au cœur de la première œuvre de Jean Bosco, justement baptisée Valdocco.

« Nous en sommes profondément heureux. Nous avons pris le temps de reconnaitre, de fêter, de jouer et de se former : une chance et une audace ! Ce n’est pas simple de s’arrêter et de se laisser accompagner lorsqu’on a plutôt l’habitude d’accompagner », témoigne Nicole Maillard, la présidente du Valdocco.

De Lille à Nice
Près de 80 permanents des établissements du Valdocco de Lille, du Val d’Oise, de Saint-Dizier, Lyon, de Marseille et de Nice se sont retrouvés pour ces deux journées de formation à Turin, financées par ERASMUS+, organisées par Valdocco Formation et dispensées par CNOS FAP, l’organisme de formation professionnelle du Valdocco de Turin.

« Nous avons pris le temps de la rencontre, de la découverte mutuelle et du vivre-ensemble aux racines de la pédagogie salésienne », poursuit la présidente. Un moment particulièrement fort ? La visite du musée Casa Don Bosco, imprégné de vie et de transmission : « Nous avons pris conscience de l’actualité de l’intuition d’origine de Jean Bosco et de Marie-Dominique Mazzarello et de notre rôle d »actualisateurs » ».

Unité et cohérence
Autre prise de conscience : l’unité, la cohérence des espaces pédagogiques. Passer de la cour du Valdocco de Turin à la maison, puis à l’école et enfin à la basilique : une réelle aventure  sur un même lieu qui peut concentrer projet de vie, engagement et, bien sûr, accompagnement des jeunes.

Et Nicole Maillard de conclure : « Il convient aussi d’évoquer la simplicité de l’accueil dans la richesse d’un réseau international où l’on parle une même langue éducative : s’ouvre alors un horizon plus large,  riche d’autres réalités, et pourtant si proches de ce qui se vit dans nos établissements. On rentre avec le désir de voir plus grand. »
Avec la volonté de vivre et faire vivre la richesse de la pédagogie préventive aux jeunes dans la confiance en la solidité de nos racines.